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DANS L'OMBRE DE SCHWARZENEGGER

En création
Texte et mise en scène par Marguerite Matine

Accueillis en résidence par : 
Anis Gras (Arcueil) 2020

Diffusion : 
Open Ring (Paris 19e) 2020
(première étape de travail)

 

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           Schwarzenegger, c’est l’homme, le vrai.​

       Celui qui chiale pas, celui qui faiblit pas, celui qui bouffe, qui baise et qui bute sans sourciller. C’est le neck plus ultra, l’homme à admirer, l’homme à de- venir, l’homme par défaut. Il faut briller dans sa lu- mière ou disparaître dans son ombre.

     Sans nom, sans lieu, à la fois tout le monde et personne, il s’interroge sur le masculin, la masculini- té, la virilité aussi. Il revient sur son histoire person- nelle, son rapport à l’autre, y pointe les incohérences, les rappels à un masculin qui serait le masculin, unique et véri- dique, ses dangers tant pour lui que pour les populations oppressées pour leur genre.

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Ces louanges à la virilité, ces sommations à la force, cette exigence de puissance, notre personnage les a toutes entendues. Lui aussi, il a vu les films de Schwarzenegger. Pourtant, il n’y se reconnaît pas. Jamais. Plein de fois, on lui a dit que c’était pas un homme, pas un vrai. Qu’il avait pas de couilles, pas de fierté, pas d’amour propre. Plein de fois, on lui a demandé de disparaître. Il s’y refuse, préfère ques- tionner les schémas traditionnels d’expression de genre, accuser leurs logiques mortifères, leur hermé- tisme insupportable.

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